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Un Paris de la Belle Époque mais féérique, où la Tour Eiffel a été construite en bois blanc, où l’on croise des fées, des gnomes, des ondines dans les fontaines, des magiciens ayant pignon sur rue. C’est le cadre que nous propose Pierre Pevel dont le premier tome de sa trilogie du Paris des Merveilles.

L’intrigue est classique mais bien menée, les personnages sont plaisants à suivre. Il y a quelques trouvailles sympathiques, en particulier ces chats-ailés qui absorbent le contenu des livres sur lesquels ils dorment.

J’ai bien aimé ce roman, peut-être pas parfait mais vraiment plaisant à lire. Une intrigue prenante à défaut d’être originale, une ambiance envoûtante, que demander de plus ?

La trilogie du Paris des Merveilles de Pierre Pevel s'achève avec ce roman à la hauteur des trois premiers : un récit prenant, un rythme bien géré, des personnages attachants, une intrigue bien menée. Il y avait sans doute encore beaucoup à raconter dans cet univers steampunk à la française, mais cette trilogie en donne déjà un excellent aperçu.

Je poursuis ma découverte du steampunk français avec le premier tome de cette série de romans de Raphaël Albert, et je dois dire que j’ai été séduit !

Le récit se déroule à Panam, un Paris fantaisiste où on retrouve des noms de lieux connus mais détournés avec un humour qui sonne juste. Cela contribue à plonger le lecteur dans une ambiance féerique qui convient parfaitement à l’intrigue.

Le personnage principal est Sylvo Sylvain, un elfe exilé de sa forêt natale, et désormais détective privé sans succès. De ce point de vue, on retrouve les codes du polar avec lee anti-héros alcoolique qui se retrouve mêlé à une affaire trop grande pour lui.

Cela fonctionne parfaitement et j’ai beaucoup aimé cette lecture, par son rythme, son humour et l’ambiance si particulière imaginée et mise en scène par l’auteur. Du tout bon pour commencer cette série de romans !

J'ai eu un tout petit plus de mal avec ce deuxième volume des aventures de l'elfe détective Sylvo Sylvain, mais cela reste très bon.

Il y a toujours de l'humour, mais le ton est aussi un peu plus sombre. Le récit est complexe, presque confus parfois, j'ai en tout cas parfois eu du mal à suivre tous les tenants et les aboutissants de ce que je lisais d'un chapitre à l'autre. La fin est forte, très forte.

Malgré les quelques bémols que je viens d'exprimer, je dois dire que ce fut une lecture très agréable et j'ai hâte de lire la suite, qui m'attend tout de suite dans le troisième tome.

Le troisième tome des aventures de Sylvo Sylvain est très différent des deux premiers : ici, pas d'enquête policière dans la cité de Panam, miroir fantastique de Paris au XIXe siècle, mais le récit de l'enfance et de la vie de Sylvo dans sa forêt natale, auprès de sa famille et de ses amis.

Autant le dire tout de suite : je n'ai pas été séduit. Si je reconnais la grande poésie du texte proposé par Raphaël Albert, je me suis totalement ennuyé et j'ai fini par passer des chapitres entiers pour en finir le plus vite possible. Trop différent des deux premiers de la série, trop lent, ce roman m'est complètement passé à côté.

J'espère que je retrouverai dans le quatrième volume l'ambiance et le rythme qui m'avaient tant plu dans les deux premiers.