Le nouveau projet SF sur le thème de l'intelligence artificielle de Mathieu Bablet, l'auteur du …
DystopIA
3 stars
L'auteur de Shangri-La nous conte la vie de deux IA dans un monde capable de ces merveilles techniques mais aussi de la barbarie. Pendant qu'on suit leur ascension, l'acquisition d'un corps pour enfin se mouvoir, puis la découverte du monde, l'humanité s'enfonce dans la déchéance. Le thème de machines finalement plus humaines que leurs créateurs est ici abordé avec une grande sensibilité. C'est une histoire d'amitié, d'amour, mais au milieu d'humains à la dérive. C'est souvent glauque. Mais leur réponse à cette dystopie est décevante. Humain, trop humain, diront certains. Des réponses diamétralement opposées, individuelle ou collective, mais finalement individualistes face une soi-disant « nature humaine » les imprégnant. Les deux héros se débattent dans des questions métaphysiques, l'un dans une solitude réelle, l'autre dans une dissolution virtuelle. Fredric Jameson, décédé il y a quelques mois, disait en substance qu'il était notable que l'on imagine plus facilement la fin du …
L'auteur de Shangri-La nous conte la vie de deux IA dans un monde capable de ces merveilles techniques mais aussi de la barbarie. Pendant qu'on suit leur ascension, l'acquisition d'un corps pour enfin se mouvoir, puis la découverte du monde, l'humanité s'enfonce dans la déchéance. Le thème de machines finalement plus humaines que leurs créateurs est ici abordé avec une grande sensibilité. C'est une histoire d'amitié, d'amour, mais au milieu d'humains à la dérive. C'est souvent glauque. Mais leur réponse à cette dystopie est décevante. Humain, trop humain, diront certains. Des réponses diamétralement opposées, individuelle ou collective, mais finalement individualistes face une soi-disant « nature humaine » les imprégnant. Les deux héros se débattent dans des questions métaphysiques, l'un dans une solitude réelle, l'autre dans une dissolution virtuelle. Fredric Jameson, décédé il y a quelques mois, disait en substance qu'il était notable que l'on imagine plus facilement la fin du monde que celle du capitalisme.
